Christopher Nyerges



Christopher a grandi à Pasadena, en Californie il a étudié la botanique et est diplômé en Journalisme.
A ce jours il a écrit 10 livres traitant de la survie en milieu urbains et sauvage et travaille sur son troisième livre de fiction. Il enseigne depuis les années soixante-dix sur les aliments sauvages et la survie, et un jour par semaine il dirige des cours d'écriture de Science Fiction dans un lycée à Pasadena.
Il a été rédacteur en chef du magazine "Wilderness way" puis rédacteur pour "American survival guide" et travaille régulièrement comme consultant pour diverses émissions de TV en lien avec sa pratique.
Dans sa jeunesse il a fait partit du mouvement des squatteurs de Los Angeles et c'est à ce moment là qu'il à développé un attrait pour les solutions à bat-cout, le recyclage et le détournement. Au départ, alors qu'il travaillait pour un journal local qui lui assurait un revenu de 5 dollars par semaine, c'est par nécessité qu'il a commencé à s'intéressé aux plantes comestibles qui proliféraient sur la propriété qu'il occupait.
Depuis son adolescence il pense que le le mode de vie de l'américain moyen est déconnecté de la réalité, et c'est d'abord en voulant s'en soustraire qu'il s'est spécialisé dans la survie, selon lui il est vital que la civilisation fasse un pas en arrière est se "re-éduque" en redécouvrant les savoirs faire primitifs.
Lors de nos échange il me dit plusieurs fois qu'au delà d'avoir les tactiques d'un boy scout, il est important d'avoir en tête "the big picture", de comprendre d'où on vient afin de savoir vers où on vas.
Dans ses livres il enseigne toutes les techniques relative a la survie en milieu sauvage notamment via les savoirs faire natifs, mais sa spécialité réside dans le ré-emploi des déchets présent dans les abords des villes.
Donnez lui une canette et il vous fabriquera un hameçon, un concentrateur solaire, un sifflet, un miroir de signalisation, un réchaud à bois, un filtre, une lanterne, il purifiera de l'eau croupie et fabriquera encore un petit panneau de signalisation.

Il me raconte que c'est notament en partie grace à l'emission "Doomsday prepper" qu'il à acqui de la notorieté dans le milieu survivaliste (c'est également grace à celle-ci que je me suis décidé de rentré en contact avec lui) lors du tournage qui dura une semaine, l'équipe de National Geographic l'avait pris au piège en tronquant ces propos, après en lui avoir demandé quels étaient selon lui, les scenarios d'effondrement menaçant les habitants de Los-Angeles.
Très lucide sur la situation sismique de la ville, il leur raconte quels sont les risque auxquels les Angelenos doivent se préparer dans le cas d'un tremblement de terre. Selon lui, la tactique à adopter dans une situation pareille réside dans la mobilité et la capacité a exploité à son avantages les ressources naturelles.
La ville est extrêmement dépendante en eau via un complexe système de digues, aqueducs et pipelines acheminant l'eau potable depuis la région de Sacramento, un tremblement de terre de magnitude 9 pourrait réduire à néan l'approvisionnement en eau du comté de LA.
Comptant 10 million d'habitants un épisode pareil s'avèrerait extrêmement tendu. Mais, si comme Christopher, on sait où chercher, on peut tout de meme trouver dans les hauteurs de la ville quelques cours d'eau naturels et même de quoi manger.

Apprès cette émission, il a eu l'impression qu'on l'avait catalogué comme "prepper" alors qu'il se voit plus comme un Naturaliste conscient de la destruction de l'environnement par l'homme et les phénomènes engendré par la consommation de masse et la dependance en approvisionnement de l'American way of life. Pour lui se préparer, ca signifie surtout changer de comportement, et prendre conscience du rapport qu'on entretiens avec la nature et son environnement. Son travail et surtout celui d'un enseignant qui apprend à ses eleves à vivre plus simplement, en ne se nourrissant pas uniquement grace aux super-marchés, en sachant puiser dans son environnement le nécessaire vitale et en assimilant notre dépendance au systèmes de productions.

24.01

Il me donne rendez-vous a 11H00 au Nord de l'Arroyo Park, près du ParkAngeles National, bien que ce soit en bordure de Los Angeles, la végétation est très présente et la vie sauvage aussi, c'est une des nombreuses zones hybrides de Los Angeles mi verte mi bitume, c'est un endroit propice pour la pratique du "Urban-outdoor-skills".
Il y rejoins un ami pour constater la dérivation d'un cours d'eau du Arroyo canal, en tant que spécialiste de la survie en zone périurbaine, il aime se tenir au courant de l'états des ressources naturelle de la ville.
Situé entre un golf et un parc national, le cours d'eau aurait quitté son lit suite aux épisodes de pluies intense de la fin Janvier qui aurait éroder le flanc de la montagne et dévié sa trajectoire.

Son ami Roger Moore, est médecin dans une clinique privée à San Marina, il s'intéresse au "foraging" et a la médecine alternative. Il chasse, pêche et participe régulièrement à des stages de survie "intensive", il mesure 2metre et m'expliquera brièvement que si il est grand c'est par ce que ces ancêtres étaient ainsi, et q'une selection naturelle s'est opérée lors de la conquête de l'ouest au profit des gens grand ... que les hommes petits n'ont pas pût survivre dans un contexte aussi extreme et violent.

Christopher porte un bandana et ne sort jamais sans sa pince sécateur. Son bandana le protege du soleil et peut servir de garrot d'urgence, son secateur lui sert a couper de façon nette les plantes qu'il récolte, assurant ainsi leur repousse.

Lors de cette marche il en profitera pour mener une cueillette et nous donnera un véritable cours sur l'usage des plantes sauvages, ainsi qu'un exposé sur les tactiques qu'utilise les pic-vert pour chasser et conserver leur nourriture. Ici l'oiseau utilise un poteau électrique en guise de tronc d'arbre, c'est parait il un véritable problème pour la municipalité de Los-Angeles car ils fragilise les lignes qui sont déja en constante rénovation, il y a 50 ans lors du début de l'expansion de la ville, on avait pas pris en compte les arbres bordant les route et c'est au bord de ces routes que la majorité des lignes sont agencées, aujourd'hui ces arbres on grandi et viennent s'emmêler aux lignes, lors d'épisodes climatiques il est très fréquent que les lignes coupent et l'on s'aperçoit alors de la fragilité des infrastructures de la ville.